mercredi 24 octobre 2012

Super Chouette : se laisser inspirer

Maintenant que je vous ai confié mon amour des produits frais et locaux, il faut absolument que je vous présente la démarche de Rohan Anderson. Philosophe et photographe australien, ce monsieur milite pour la bonne bouffe, et en l'occurence, les choses saines qu'on cultive, chasse ou pêche, qu'il partage sur son blog Whole Larder Love.
Je l'ai découvert en tombant sur cette - impeccable - vidéo du Smith Journal (lien Vimeo).


Dans un de ses posts, il explique "I am not a rich man. I don’t want to be rich, I’m not driven by money. In fact I’ve slowed down and reduced my earning capacity of late. So much so that I’d definitely be eligible to be classed in the lower-earning class, societally speaking. (...) So when people tell me to stop being judgemental about ‘poor’ people eating junk food, processed and frozen supermarket food I scuff at the silliness of it all. It seems logical to me, a person in this very situation, that it’s even more relevant to grow your own veg the poorer you are. The harder you need to work for your food. I like this approach. I have zero intentions of changing my system.
The poorer I get, the richer the food I get to eat. It’s phenomenal and almost unbelievable to hear. But it’s the truth. Because I don’t need to spend a lot of my money on regular supermarket food I get to have the odd indulgent treat. Like the Meredith marinated goat’s feta that I used in this roast radish salad. The pine nuts, also expensive but a great addition to the dish, are also a treat. And I can afford these items because all the other stuff that gets used in the kitchen is free, well apart from the seeds and the effort. So this little radish salad for lunch, reconfirms to me that it’s possible for one member in the house to focus on the food production, acquisition, processing, preserving and cooking. It’s what used to happen in the old days. Why can it not happen in 2012?"

Revenir à l'essentiel, reconnaître ses privilèges et à mon sens, conserver de la logique.
J'ai immédiatement commandé son livre à propos de sa démarche, sans même savoir s'il comportera des recettes ou non... A vrai dire, j'aime déjà tellement ses photos que tout m'ira très bien !

Mais ici, on s'est surtout laisser inspirer par cet élan de liberté qui mène a accepter la beauté et la générosité de la nature pour en profiter pleinement dans le respect le plus total.

• Faire pousser ses légumes : on a encore besoin d'entrainement
• Chasser : je ne peux pas. Je peux comprendre, mais je suis incapable de tuer un animal. (j'ai déjà fondu en larme parce que j'avais marché sur la queue d'une petite souris et l'autre jour on a arrêté la circulation pour sauver une taupe perdue au milieu de la route... alors...)
• Pêcher : mon mari pêche en no kill, donc, ne comptons pas non plus dessus...
• Cueillir : oui ! oui ! oui !

Donc, notre meilleur moyen de se rapprocher est de profiter de la chance que l'on a de pouvoir bénéficier des talents de nos maraichers, bouchers et autres élevages piscicoles qui se trouvent tous à moins de 5 kilomètres de chez nous.
Pour cueillir, je compte bien me perfectionner sur mes connaissances de la flore environnante. Mais cet automne généreux m'a permis de trouver 2,5 kilos de cèpes, 4 kilos de marrons et quelques coulemelles pour une bonne omelette !

nettoyage de la cueillette

Quand on part dans l'idée de trouver sa nourriture, on en revient aux basiques. On oublie la facilité, on se souvient qu'une récolte est une chose respectable. On ne veut rien gâcher. 
Il n'y a peut-être pas de plus grande joie que de faire un bon repas avec ce que l'on a trouvé. Le goût vient se mêler au souvenir des paysages, des lumières, des couleurs ... Une sensation qui ne s'achète pas.
Alors vous aussi, repensez aux joies simples de la vie. Allez donc faire une promenade.




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