jeudi 31 janvier 2013

Super Chouette : OPK - trouver la solution (2)


Pour régler mes problèmes d'OPK, j'avais essayé un régime à 1200 Kcal par jour, suivie par un nutritionniste. Au bout d'un mois, la balance affichait 2 kilos de moins pendant que mon visage affichait les traces de l'épuisement. Pas assez d'énergie pour tenir une journée de travail, je menaçais de tomber dans les pommes au beau milieu du rayon fruits et légumes.

Ensuite, sur les conseils de mon homéopathe, je me suis lancée dans une cure macrobiotique de céréales. C'est très simple : du riz, des pâtes sans œufs, du boulgour... à tous les repas et à volonté pendant 7 jours. Autant vous dire que votre volonté cesse très rapidement de vous demander de la nourriture : par ennui. A renfort de potions homéopathiques à ajouter dans les 2 litres d'eau quotidiens, j'avais perdu 5 kilos que j'avais rapidement repris. Pas de quoi se réjouir. Surtout qu'à la deuxième tentative, n'ayant plus de potion à boire, j'ai pris 4 kilos en 4 jours. Cette cure sensée vous nettoyer de l'intérieur est définitivement à proscrire quand vous souffrez d'OPK. Et la raison est simple : vous êtes devenue insulinorésistante, les glucides sont votre pire ennemi.

Adieu donc, pâtes, patates, sucres et autres cousins de la case "glucides dont sucres". Au début, il va vous falloir scruter les paquets à la loupe et courir dans les rayons de nourriture industrielle pour ne pas être tenté par un paquet de gâteaux au chocolat. Oubliez les plats préparés par Nestlé, fuyez le logo d'Unilever : le sucre et les mauvaises graisses vous pourrissent la ligne. Ne vous laissez pas tenter par les produits 0%, qui contiennent soit plus de sucres, soit plus de graisse.
En gros, mesdames, reprenez le chemin de la cuisine et au diable le féminisme ! Il va falloir cuisiner premièrement pour vous et surtout pour votre santé.
Parce qu'à force d'être sollicité à chaque repas, votre corps pourrait bien finir par se venger et vous achever tout net. Les maladies cardiovasculaires vous pendent au nez si vous ne dites pas adieu aux frites...


Pourquoi ? Parce que l'insulinorésistance - apanage des gros quels qu'ils soient - est tout simplement la fatigue programmée d'un ventre constamment sollicité par l'ingestion de repas trop riche en glucides. 
Votre corps s'évertue à produire de l'insuline pour vous prévenir que vous avez mangé comme quinze, mais vous ne pouvez l'entendre. Résultat, les glucides arrivés en masse sont directement stockés sous forme de gras, les sucres rapides n'ont pas le temps d'être utilisés et le gras à peine arrivé depuis votre fourchette est parti pour la grande boucle avant d'aller se ranger au garage (généralement, vos fesses dodues). Mieux gérer la charge glycémique que vous vous infligerez à chaque repas va vous aider à perdre du poids.



Cette pyramide vous aidera à y voir plus clair dans un premier temps. Bien sûr, vous devez continuer à manger des glucides si vous ne voulez pas terminer en bimbo : mince mais à la cervelle peu développée. Seulement, il va vous falloir réduire sensiblement les quantités. Et en parlant de quantité, finie la vaisselle de ces immenses plats : on mange moins dans des petites assiettes. Voyez comme tout ça s'accompagne déjà de bonnes nouvelles. 

Si vous voulez commencer un régime un rééquilibrage alimentaire (déjà, ça sent moins la contrainte), compulsez le maximum de lectures avec les mots clés suivants : lowcarb, paleodiet, pcosdiet, index glycémique (méthode montignac et son index des aliments). Pour celles qui ne comprennent pas l'anglais, passez tout les résultats dans Google Traduction.

Depuis 2 mois, j'ai perdu 8 kilos, je fais plus facilement du sport, j'ai une plus jolie peau et mes cycles sont enfin réguliers. Dans les prochains temps, je vous donnerai des recettes et d'autres indices. 
Si vous vous sentiez au bout du rouleau à cause de ces fichues hormones, tenez vous prête à leur mettre une bonne claque ! 


mercredi 30 janvier 2013

Super Chouette : OPK - trouver la solution (1)

OPK, accronyme aux allures de fondation de superhéros servant plus banalement à définir ce qui est en passe de devenir la star des syndromes ennuyeux pour les femmes. Autrement dit, le syndrome des ovaires polykystiques. Pour vous résumer la définition, c'est un dysfonctionnement de l'ovulation qui se transforme en tout petit kyste et vous prive de toute ambition de procréer tout en vous faisant prendre du poids.



Je suppose que toutes celles qui en arriveront à cette page sont celles qui - comme moi - se sont vues affublées du jour au lendemain de ces trois lettres sur leur dossier médical sans vraiment avoir été informées de ce qui les attend. Et pour celles qui en doute encore, vous aurez vite fait le bilan de votre capacité à prendre la carte du club d'ici quelques minutes. Non contents de vous accueillir dans le monde de l'incertitude permanente quant à la date exacte du débarquement des anglais, les OPK ont vite fait de vous transformer en abominable caricature de sorcière (personnellement, je pense toujours à Madame Mim dans Merlin l'enchanteur, qui passe d'un coup de la charmante jeune fille à la femme-truie). Si vous laissez venir le moindre relachement, les OPK vont se courroucer et faire apparaitre : 
- 10 à 35 kilos de plus en guise de culotte de cheval et de bouée de sauvetage, et malgré la capacité accrue de flottaison, vous pourrez dire adieu à vos bikinis,
- des boutons de collégienne parsemés sur une mauvaise mine,
- une pilosité faciale à la limite de celle d'un bûcheron,
- une peau de crocodile, si sèche que le soleil aura du mal à lui donner un joli teint,
- l'impression que la fameuse mouche tsétsé a élu domicile sur vous car vous ne parvenez jamais à vous reposer complètement et vous sentez toujours prête pour une sieste,
- un pic incontrolable d'envie de sucre, surtout le soir devant un navet télévisuel ou bien dès que vous vous ennuyez,
- des sauts d'humeur particulièrement pénible pour votre entourage, surtout pour votre chéri qui en fait régulièrement les frais...
- des règles qui n'arrivent jamais ou au contraire, qui se s'arrêtent plus...



Si vous vous reconnaissez là, ne désespérez pas. Certes, la médecine ayant rapidement compris que les OPK étant gênants mais pas immédiatement mortels, elle a rapidement fait l'impasse sur la recherche de solutions durables et encore plus sur la recherche des causes. Hérédité, environnement, pilule contraceptive... on reste bien vague sur les causes et leurs conséquences. 
Pour ma part, j'ai fait la curieuse expérience d'un gynécologue qui me soutenait mordicus que "non, la pilule ne peut pas faire grossir", alors que chaque changement de marque m'alourdissait de cinq kilos supplémentaires dès la première semaine... Après 4 changements de prescription et une garde-robe renouvelée dans l'urgence, j'avais décidé d'enlever le panneau "pigeon" de mon front et de changer de spécialiste. Enfin, après une simple échographie (comme quoi il en faut peu) on mettait un nom sur le coupable de ma transformation en hippopotame : SOPK.

De là, je m'imaginais - naïve - qu'un petit traitement hormonal allait remettre de l'ordre et que je pourrai à nouveau me ressembler. Raté. "On ne procède au traitement uniquement en cas de volonté de grossesse, d'ici là, essayez de ne pas stresser et de réenclencher la perte de poids". 

Ok, mais qu'en est-il si on a pas prévu et pas encore envie de passer de deux à trois personnes à la maison? Ne pas stresser... Plus facile à dire qu'à faire quand la promesse de retrouver la ligne ne s'adresse qu'à celles qui sont sur le point de faire grossir la courbe démographique. Et surtout : comment ça "réenclencher la perte de poids" ???
Car oui, vicieux jusqu'au bout, les OPK vous font prendre du poids mais leur chimie maléfique bloquent l'effet inverse. Vous voilà baudruche déprimée qui continue de regarder les chiffres grimper sur sa balance, impuissante. 

Et bien non. Il semblerait au contraire que tout ne soit pas perdu. 

D'une part car le traitement hormonal (androcure) est loin d'être sans risque : prise de poids supplémentaire, perte des cheveux voire même cancer. D'autre part parce qu'il ne faut pas vous en tenir au peu d'informations qu'on trouve dans notre jolie France. 
En anglais, le SOPK se traduit PCOS. Après deux bonnes soirées de recherches, je suis tombée sur un article libérateur : le lien entre les OPK et l'insulinorésistance. La clé vers la solution venait de la nutritionniste australienne Hillary Wright, auteur du livre "The PCOS Diet Plan"

Elle décrivait fort bien tous ces symptômes et leur contradiction et démontrait que sur le fond, les femmes souffrant d'OPK peuvent réguler leur poids en mangeant tout simplement comme quelqu'un souffrant d'un diabète de type 2 (pour celles qui n'en souffrent pas encore à cause de la prise de kilos). 

Je me suis dit "pourquoi pas". Quand on a l'impression d'avoir déjà tout essayé, des régimes privatifs aux moins caloriques, manger sainement ne parait pas relever de l'insurmontable... 
Demain je vous expliquerai la suite...





samedi 19 janvier 2013

La citation : l'attente



Les bonnes choses arrivent à ceux qui savent attendre... Pas si sûre ! Je pense plutôt que c'est le meilleur moyen de ne jamais rien atteindre. Ne prendre aucun risque, confortablement installé dans sa routine, n'aide personne à changer son futur pour atteindre le meilleur.

vendredi 18 janvier 2013

Chanson de la semaine : Love is all I got (Feed Me & Crystal Fighters)

La reprise aura été longue et difficile mais me voici plongée dans le travail avec une liste de projets qui se cochent plus vite que prévu.
Mon secret pour tenir :
• du thé bien chaud
• une "tasklist" qui s'affiche en permanence dans ma boite mail et non pas sur un bout de papier qui finit sous un tas de paperasse
• une bonne chanson qui bouge !

Cette semaine, celle qui me dynamise ne sera peut être pas le plus gros tube de l'année mais reste tout à fait sympa dans le genre dancefloor.


Si elle me permet de terminer mon travail avant la deadline fixée, c'est décidé : je la colle dans mon iPod quand il faudra à nouveau aller courir !

Et vous, qu'est ce qui vous met du baume au cœur en ce moment ?

Bon weekend !!!

dimanche 13 janvier 2013

Chanson de la semaine : Your Sweet Touch ( Bahamas)

Vous n'auriez pas aussi un peu de mal à vous remettre dans le bain du boulot ? 
Après les fêtes, j'ai toujours des difficultés à retrouver le bon rythme. Sauf que cette fois, j'ai trouvé l'excellente chanson fraîchement sortie du groupe pop rock gentillet, Bahamas.

Ca démarre doucement, mais ça finit par me mettre de bonne humeur pour remplir d'horribles déclarations pour l'administration...

Je ne vous ai trouvé qu'une version live en vidéo, mais si vous préférez la version album, il faudra vous rendre sur deezer, par ici !



Bonne écoute et bonne reprise à tous !

samedi 5 janvier 2013

Chez les voisins : Not Without Salt

Pour démarrer cette nouvelle série qui présente mes lectures en ligne favorites, j'ai décidé de commencer par du délicieux.










Brussels Sprout Salad with Red Onion and Pecorino

Ce blog est aussi bon qu'il en a l'air : des recettes savoureuses agrémentées de photos impeccables !
Vous y trouverez aussi de vraies bonnes idées de saison ou de thèmes (un voyage, un rendez-vous avec son mari, le repas d'anniversaire de la petite...). On sent vraiment que c'est fait avec amour dans un cadre familial et ça donne vraiment envie de se mettre aux fourneaux !
Les recettes sont bien rédigées et les nombreuses photos vous aide à bien comprendre si votre anglais n'est que relatif. 






vendredi 4 janvier 2013

Chanson de la semaine : Three White Horses (Andrew Bird)


C'est doux et élégant, c'est vraiment bien pour commencer l'année calmement.
"Three White Horses" d'Andrew Bird, violonniste de formation, est une sobre balade folk aux échos de joueur de scie.
Parfait pour attendre le retour de la neige !

Bon weekend à tous !

jeudi 3 janvier 2013

La citation : Inquiétude

source : unknown


"S'inquiéter ne changera jamais le résultat"


Voilà une phrase qu'il me faudrait plus souvent garder présente à l'esprit. Quand je vois des amis se déchirer et perdre de vue leurs sentiments. Quand d'autres se perdent dans des personnages qu'ils ne sont pas. Quand je ne trouve pas le sommeil, inquiète de savoir ce que me réservera le lendemain. 

De l'anticipation à outrance nait l'inquiétude et le manque de confiance en soi. Arrêter de tout calculer, de vouloir prévoir des réactions sous peine de manquer toute la spontanéité de la vie.

Accepter tout. Le bon comme le mauvais. 

mercredi 2 janvier 2013

Bonne année !!!

source : pinterest


Bonne et heureuse année 2013 à tous !

Après avoir passé de bonnes fêtes et pris le temps d'un peu de repos en famille, nous voici arrivés à ce moment de l'année où l'on a l'impression de se remettre en route avec plein de bonnes résolutions.
Cette année, voici mes deux principaux buts :

• Régler mes problèmes de ligne (et il n'y a rien d'informatique là-dedans). Je sais bien que c'est la résolution de tout le monde, mais comme j'ai déjà pris un peu d'avance en décembre et que je n'ai pas fait d'excès, je suis déjà sur la bonne voie !
• Accompagner les gens que j'aime vers le bonheur. Ne pas les laisser seuls et être avec eux même quand ils sont dans la douleur et les problèmes en pensant qu'ils sont toujours assez forts alors qu'ils n'osent juste pas demander de l'aide.

Et en ce qui concerne ce blog, j'ai aussi décidé de me discipliner un peu plus et de vous proposer deux rubriques supplémentaires :

• La citation : ces phrases qui m'inspirent ou qui me redonne la pêche, voire qui me font réfléchir autrement.
• Chez les voisins : une présentation des autres blogs qui valent vraiment le détour !

Et vous, quelles sont vos résolutions pour 2013 ?



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