lundi 22 octobre 2012

Super Chouette : mon maraicher

Cette semaine, je vais vous raconter pourquoi j'aime mon maraicher.
Même s'il n'est pas ouvert tous les jours de la semaine de 8h à 20h, je le préfère mille fois à tous les "rayons frais" des super-marchés. Déjà parce que le terme "rayon frais" n'est en soi qu'une énorme farce, puisque des légumes loins d'avoir été cueillis à maturité tentent vaguement de prendre des couleurs dans des frigos avant de venir s'échouer mollement sur des étales où la fraîcheur n'est plus le maître-mot.
J'aime mon maraicher parce qu'il a fait le choix de n'avoir que des légumes bio, que ce soit les siens ou ceux de ces collègues, je n'ai pas à me casser la tête pour savoir si ce que je cuisine risque de contenir d'horribles pesticides. Et honnêtement, quand on voit ce genre de paniers, on a envie de tout prendre, non ?



Quand nous sommes arrivés, la gentille maraichère nous a dit "En ce moment, c'est la meilleure période pour préparer des réserves, on a encore de tout !". Résultat, nous avons fait le plein en prenant une énorme cagette : carottes, poivrons, mâche, épinards, chou romanesco, fenouil, courgettes, potiron, patates, aubergines ... un inconnu : le persil tubéreux qui ressemble au panais (la carotte blanche à gauche sur la photo), mais qui est plus petit, avec un goût de persil tout doux. Pour la gourmandise et par joie d'en trouver des bio, deux gros avocats ! Je les adore mais je n'en consomme plus beaucoup.




Bien sûr, je suis obligée de faire appel au maraîcher parce que notre minuscule carré potager ne m'a donné que des salades et des tomates lorsque c'était la saison, de quoi faire 4 théières de verveine citronnée, et il me reste un gros pied de blettes alors que je vois de petits choux de bruxelles faire leur apparition. Pas de quoi faire des réserves suffisantes pour l'hiver et pas moyen de soutenir la comparaison avec les merveilles proposées. Toutefois, je suis certaine que beaucoup de personnes pourraient y parvenir, avec une surface raisonnable. Nous ne pourrions pas, ici en montagne, du moins pas sans serre. L'altitude a ses charmes et ses inconvénients, et nous apprendrons de nos erreurs chaque année.

En tous cas, je suis contente de pouvoir faire le choix de mes achats en cohérence avec mes croyances. C'est ça le vrai pouvoir d'achat et je mesure ma chance. 




Et quand on voit une belle remorque remplie d'énormes potirons colorés (et surtout pas uniformes), on se dit qu'en plus d'être belle, la nature est vraiment sympa avec ceux qui la traitent bien. 





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