En cette fin de semaine qui est loin de finir, je cherche un peu d'énergie pour arriver jusqu'à dimanche soir... Je compte bien sur les Yardbirds et leur "For your love" de 1965 pour me tenir éveillée...
In love with ... les ombrelles japonaises !
Mais attention, pas n'importe lesquelles, les anciennes, les raffinées, les surprenantes ...
Ce n'est pas que ça me prendrait beaucoup de place mais c'est horriblement cher si on n'est incapable de n'en choisir qu'une... et surtout : qu'en faire ? Parfois je dois éviter la tentation et me souvenir de ce qui est plus important et vraiment utile... en attendant, je regarde !
En vérité, ma bibliothèque n'est pas super chouette car elle est pleine de trous. Nombre de nos livres ou dvd favoris sont souvent prêtés et jamais rendus... Puis on oubli à qui et quand... puis on rachète...
Finalement, c'est un peu la déception pour nous à chaque fois qu'on aimerait profiter d'un titre qui ne s'y trouve plus...
Ca fait longtemps que l'on se dit qu'il ne nous reste que deux options :
- ne rien prêter
- s'organiser
La seconde option n'étant pas celle pour laquelle nous sommes toujours le plus doués, je me dis qu'une petite séance d'agilité à coup de souris et de ciseaux pourrait résoudre le problème...
Voici une quelque chose qui m'inspire beaucoup :
Une enveloppe contenant une carte fixée dans chaque livre ou alors un exlibris, ça ne nous ferait vraiment pas de mal pour espérer revoir un jour nos affaires ...
Faire un cadeau d'anniversaire pour un homme est souvent loin d'être chose facile quand on veut lui offrir quelque chose d'assez personnel sans tomber dans le déjà-vu, ou pire, le déjà-eu.
Comme le destinataire du cadeau était un ami de mon mari, je lui ai proposé de se charger de l'idée et moi de l'emballage. Compromis qui lui convient souvent très bien...
Après avoir hésité avec une très bonne bouteille, il a finalement opté pour encore plus personnalisé avec une journée d'initiation à la pêche à la mouche sur notre canoë agrémenté d'un bon repas...
Avec ça, à mon tour de me débrouiller !
Je me suis dit que le programme me faisait un peu penser à un rêve de petit garçon, se prendre pour un trappeur le temps d'une journée. S'en est naturellement suivi tout le décorum ...
Une mystérieuse enveloppe en tissu agrémentée d'une "flèche" ...
Une carte vintage de Suède où une Sami s'occupe d'une peau de renne, le tout simplement tissé par de la ficelle à rôti avec une perle au style tribal ...
Une petite carte façon letterpress et une aquarelle de mouche de mai ...
quelques vieux timbres (la Reine Elizabeth II pour se rappeler le jubilé et un oiseau sauvage ...)
Finalement effet garanti, c'est comme s'il avait déjà mis les pieds dans le canoë !!
Pour la toute première fois, j'ai réussi à faire des bocaux de confiture !
La cerise était donc de bon augure et a plutôt bien réagi. En vérité, il est bien plus simple d'en faire que ce que je pensais, c'est juste qu'il ne faut pas tomber dans les pièges des sucres spécialisés et des additifs gélifiants... Votre meilleur ami pour les confitures, c'est tout simplement le jus de citron et le même poids de fruits et de sucre. Pour le reste, tout est une question de patience et de grande casserole...
Mon bocal joliment préparé avec du tissu à fleurs de ... cerise !
Si vous voulez vous lancer et que vous êtes vaguement anglophone, je vous conseille la NON-recette de David Lebovitz !
J'essaye chaque fois de vous trouver un clip mais là, c'est tellement nouveau qu'il n'existe pas encore...
Et j'aime tellement l'ambiance un peu freaky de Verena Von Horsten et Admiral James T. que je vous laisse le lien Deezer pour aller découvrir ce qui me paraît être LE tube du mois de juin !
Depuis que je connais mon mari, il rêve d'un canoë Old Town pour glisser sur l'eau près de chez nous.
Hier, nous avons fait un petit voyage dans la région voisine pour aller en chercher un...
Après 8h de route au total, impossible de résister à la tentation d'aller l'inaugurer sur un lac. Tout pour manger un sandwich au beau milieu du lac dans mon sac, le pantalon retroussé, je me lance dans l'embarcation. On y jette les affaires de pêche à la mouche et le chien, puis voilà le mari qui grimpe.
Dans un léger mouvement de panique, le chien voyant la berge qui s'éloigne s'agîte et ... plouf ! Tout le monde à l'eau ! Le morbier et le saucisson qui flottent dans le sac, le chien qui s'ébroue déjà dans l'herbe et mon cher et tendre qui me regarde dans un grand élan d'incompréhension... et surtout plus de lunettes sur le nez !
Après dix minutes de recherches je finis par les deviner sous l'eau, déjà ça de sauvé !
Résultat, j'ai fini en toute petite tenue, faisant mine de totalement maîtriser la situation alors que les pêcheurs victorieux passaient auprès de nous. On a tout de même fini par faire deux mini-boucles sur l'eau, le chien toujours aussi peu rassuré mais à peu près calé.
...
Je ne voudrais pas m'avancer mais je crois qu'il faut qu'on s'entraîne un peu avec que je n'ose embarquer avec de quoi faire des photos ! Pour l'instant, la première mise à l'eau n'a pas concerné celui qu'on croit :-)
Il faut que je m'équipe pour la prochaine fois, je pense fortement à prendre ce tshirt pour avoir des vêtements de rechange !
Parfois, lorsque les journées sont longues à m'occuper des basses besognes administratives (en locurrence terminer la déclaration d'impôts), j'ai besoin d'une pause.
Souvent je me dis que j'aimerai être très loin de ce maudit formulaire cerfa et bien sûr, il n'est pas possible de claquer des doigts pour se retrouver à la terrasse d'une gelateria de Rome... alors même si c'est un peu bizarre, je lance Google maps et je tape la première destination qui me vient en tête.
Aujourd'hui, c'est ma curiosité pour Portland qui est tombée...
Ces quelques minutes de balade avec mon petit bonhomme jaune m'ont permis de rêver devant le bâtiment qui a certainement l'enseigne la plus cool qui soit ... Quand je me suis aperçu qu'il était à louer, j'en étais même à me dire que je pourrai composer le numéro ...
Je suis ensuite aller faire un petit tour près des Boathouses, ce village flottant linéaire qui ponctue le rivage de couleurs.
Voilà, je suis détendue, j'ai voyagé pour vraiment pas cher et je suis prête à m'en retourner à mes papiers. Perdre cinq minutes c'est souvent gagner beaucoup en sérénité : )
On arrête tout et on se détend et on s'aperçoit qu'on peut aussi rigoler ...
Entendu quelques années auparavant dans un reportage sur le paludisme, j'ai fini par remettre la main sur la chanson la plus rafraîchissante écrite sur un sujet aussi petit que grave : le moustique.
Préparez votre popotin à l'afrobeat de Zao et sortez les moustiquaires, ça va forcément danser ce soir !
En bonus les paroles cultes :
Moustique, moustique ah,
tu es un bandit
Moustique, moustique ah, tu es un assassin
Tu me piques, tu me piques, moi je dors pas
Ha, tu es un salaud Tu viens chanter à mon oreille
Sans avoir peur, ah tu es un genie
Tu es tout petit tu tapes les grands Ha, tu es un salaud
Tu rentre dans ma moustiquaire Sans rendez-vous, ah tu es un intrus
Tu suces mon sang Tu amenes dans les usines Ou l'on fabrique du vin rouge
Je veux te porter plainte au tribunal Chez monsieur le juge
Tu piques ma femme Sans payer l'adultaire
Ha tu es un escroc Tu piques le roi tu piques ses ministres
Ho tu es anarchiste
Tu trompes la sentinelle
Tu vas piquer monsieur le Président Ho tu es un putschiste
Moustique, moustique ah, tu es un assassin Tu es romantique, tragique et tu es impudique
Tu chatouilles l'européenne Tu piques l'africaine Ha tu es un raciste
Toutes les mairies du monde luttent contre toi Mais tu es toujours vivant
Elles emploient l'insecticide, l'acide Mais tu es invincible
On a inventé les bombes pour tuer l'humaniter
Mais chez les moustiques on n'arrive pas
Tu es dans les mares tu es dans les jarres Et tu es dans les bars Tu me donnes le paludisme, la mort Et la misère
Tu me donnes la fièvre qui me fait fendre les lévres Pour que je ne mange plus la chèvre Moustique...
Il y a quelques mois, l'envie de vacances est devenue un peu plus forte. Pas tant l'envie de prendre un peu de temps pour soi que de couper avec le quotidien pour aller ressentir d'autres émotions vers l'inconnu ...
Evidemment, parmi nos plus grosses contraintes se trouve le fait qu'il nous est quasiment impossible de réserver à l'avance en raison de nos activités. Quand on travaille comme indépendant, il faut l'être jusqu'au bout.
De fait, l'indépendance du voyage ne s'acquiert que par un très traditionnel mais éprouvé "campervan".
Donc notre principale lecture actuelle se trouve dans les petites annonces ... En attendant qu'on trouve à peu près notre bonheur, voici un lien vers une aventure de rénovation parfaitement charmante :
Je suis minée quand je vois le top 5 des ventes de parfums. Quoi de plus impersonnel que de choisir un parfum à la mode. Combien de fois ai-je reconnu une "Lolita" ou une "addict" en marchant dans la rue...
Et pourquoi pas aller chercher un peu plus loin, dans des senteurs qui nous évoque de bons souvenirs et donc dévoile un peu de notre personnalité.
Il y a un petit moment, j'avais été heureuse de trouver deux parfums d'une marque nommée Demeter Fragrance Library. Des eaux simples et pourtant très savoureuses qui m'avaient fait craqué pour "Tomato" et "Mojito".
Maintenant que j'ai trouvé leur site, je vais surement faire ma sélection dans un catalogue de noms qui résonnent comme des promesses : pluie, air salé ... et certainement un coup de coeur "frésia" ...
En guise de bonus cette semaine, une deuxième chanson "Kingston Logic" par Tricky. Je vous la fais découvrir principalement pour son petit clip très typographique fait par des étudiants.
L'intégration directe ne colle pas, donc je vous laisse le lien :
http://www.youtube.com/watch?v=lx747LLlhgE&feature=bf_prev&list=FL6H2ryjj5AW_aa22K8abqJg
Chanson phare du triphop des années 90, la blonde un brin dépressive de Portishead est dignement reprise par l'élégante voix de John Martyn qui nous offre une version un peu plus lounge.
Nb : bien qu'on pourrait le croire, ce n'est pas Sean Connery qui figure dans le clip présenté : )